L’e-sport est un sport comme les autres. Vous en doutiez ? Il est pourtant soumis aux mêmes dérives, comme le dopage.
Un joueur de Counter-Strike avoue
Au mois de juillet, Kory « Semphis » Friesen, joueur professionnel avouait dans une vidéo du site internet spécialisé « le Journal du Gamer » que lui et toute son équipe étaient dopés lors d’un tournoi précédent.
Ils ont pris de l’Alderall, un médicament ordinairement prescrit pour les personnes souffrant de déficit de la concentration mais très connu des étudiants en périodes d’examens car il favorise la concentration, la vivacité d’esprit et les réflexes.
Cette pratique est bien évidemment interdite par l’Electronic Sports League, sous peine d’exclusion.
Bientôt, des contrôles anti-dopage
L’Electronic Sports League vient tout juste d’annoncer sa décision ferme de procéder à des contrôles anti dopages lors de son prochain tournoi. Les substances interdites et contrôlées seront les mêmes que pour les Jeux Olympiques : cocaïne, canabis, stéroïdes, HGH, et de nombreuses autres…
Les prix décernés aux vainqueurs lors de ces compétitions peuvent atteindre plusieurs centaines de milliers de dollars. Il est donc légitime qu’aucune tricherie ne vienne fausser le palmarès.
Ces contrôles ne seront pas systématiques mais devraient déjà permettre de dissuader les joueurs de prendre le risque de se faire attraper.
Encore des progrès à faire
Attention cependant, l’Electronic Sports League n’est que l’une des leagues professionnelles d’e-sport. Les autres ne se sont pas encore prononcées sur le sujet ou ce sont déclarées contre les contrôles anti-dopages comme par exemple la League of Legend Championships Series.