LE TOURISME VERT EN FRANCE

Tout comportement touristique contraire au respect de la nature et des hommes est de nos jours rapidement pointé du doigt et c’est pour le plus grand bien de la planète. La France n’est pas en reste dans la mise en pratique du tourisme vert et du tourisme durable.

Tourisme vert et tourisme durable

Voulant signifier le même concept de tourisme responsable ou des aspects particuliers de ce concept, de nombreux termes ont vu le jour après que le Costa Rica ait initié la démarche de l’écotourisme dans les années 80. C’est ainsi qu’on entend parler de tourisme éthique, de tourisme durable, de slow tourism et de tourisme vert. Dans tous les cas, il s’agit d’un comportement touristique en faveur de la préservation de la biodiversité, mais pas que. Tout projet qualifié de l’un de ces noms s’efforce d’être générateur d’emplois viables et d’être respectueux des ressources culturelles des populations locales. L’accomplissement de ces trois conditions est la seule garantie de réalisation du tourisme durable dont le but est de mettre fin au fast tourisme symbolisé par le tourisme de masse et de réparer ses conséquences désastreuses.

Comment se pratique le tourisme vert

L’application de l’écotourisme en France comme partout ailleurs se fonde avant tout sur le changement des comportements et produits néfastes pour l’environnement auxquels le tourisme de masse s’est toujours adonné par des gestes et produits minimisant l’empreinte écologique. Il s’agit entre autres de remplacer les contenants plastiques et/ou jetables et des produits d’hygiène agressifs par des contenants écologiques et des produits biologiques et recyclables, d’utiliser des chargeurs solaires plutôt que ceux épuisant les ressources électriques et de se déplacer au moyen de véhicules n’émettant pas de gaz à effet de serre tant que faire se peut. Pour qu’il soit du tourisme responsable ensuite, on privilégiera les achats locaux et les activités qui respectent les valeurs locales.

L’écotourisme en France

Un nombre croissant de structures et d’organisations en France s’engagent dans la démarche du tourisme responsable et une étude affirme qu’il y a entre 10 et 20 % de parcs naturels, de gîtes, d’hôtels, d’agences de voyage et de centres de loisirs de plus qui suivent le pas chaque année. D’ailleurs, l’existence d’infrastructures spéciales favorisent déjà la pratique du tourisme écolo dans l’Hexagone : les voies vertes et les véloroutes. Les touristes venant en France n’ont que l’embarras du choix entre la voie verte reliant Domfront au Mont Saint-Michel, celle de Ploërmel à Questembert, la Véloscénie, la Vélodyssée et la viaRhôna. En raison de ces possibilités et d’autres, plus de 50 % des touristes en France se disent prêt à payer plus pour pouvoir y vivre des vacances écologiques.

Conclusion

Suivant doucement les pas des pays tels que le Costa Rica, le Canada, les Açores et les îles Galapagos, l’Hexagone favorise la pratique du tourisme écologique par la mise à disposition entre autres de voies vertes. Le tiers environ des séjours annuels qui s’y passent se fait dans des espaces naturels protégés.